CAP Bronzier option B : ciseleur sur bronze - Formation

Si ce CAP a pour but une insertion directe, une poursuite d'études est possible à l'École Boulle, à Paris, dans la filière qui mène au diplôme de fins d'études supérieure en arts appliqués (DFESMA).

Les débouchés :

Le débouché essentiel pour le bronzier, quelle que soit l'option choisie, c'est le luminaire. Il peut exercer dans une petite entreprise (il existe deux ou trois PME de luminaire en France), ou, le plus souvent au sein de structures artisanales de deux ou trois personnes. La serrurerie décorative qui est un autre débouché non-négligeable du monteur en bronze est souvent associée aux entreprises de luminaires. La statuaire elle, dépend des ateliers de fonderie : il y en a un petit nombre en France, répartis principalement entre la région parisienne et la Saône et Loire, employant chacun de 20 à 30 personnes.

Les objectifs :

Le bronzier façonne le métal, traditionnellement le bronze, mais en fait, essentiellement le laiton. Il peut également utiliser des métaux employés dans la décoration moderne comme l'acier inoxydable. Il travaille à partir de planches de métal (feuilles de métal laminé selon des épaisseurs déterminées), de profilés (cornières, coulisses) ou de pièces moulées en fonderie. Il crée, fabrique ou restaure des objets décoratifs : garnitures de meubles, luminaires, statues. Le métier de bronzier se divise en spécialités différenciées : tourneur, ciseleur et monteur.

L'élève ciseleur en bronze travaille sur des pièces qui sortent de la fonderie. Tout d'abord, il ébarbe, pour éliminer les bavures du métal, puis, à l'aide d'outils spéciaux appelés ciselets ou mats, il recreuse et remodèle les éléments du décor ou des sculptures pour leur rendre toute leur finesse. Il travaille également à la restauration d'objets d'art ancien, recréant les décors manquants ou abîmés. C'est un métier de longue patience et de grande minutie, exigeant de sérieuses connaissances des styles caractérisant chaque époque.