

Les "Ambassadeurs Métiers Worldskills Occitanie", c’est un réseau de médaillés de différentes éditions de la compétition des Worldskills Occitanie (pour en savoir plus sur les Worldskills, rendez-vous ici), dédié à la promotion des métiers et de la compétition des Worldskills. Ces jeunes passionnés vous partagent leur vision de leur métier dans cette rubrique "Témoignages".
Hugo ACERBIS est Médaille de bronze Worldskills Occitanie, 47ème édition.
J’ai décidé de faire ce métier en raison de ma passion pour la faune et la flore. Petit, j’ai toujours vu mes grands-parents et mes parents faire leur potager pour se nourrir. J’avais aussi envie d’avoir ma propre entreprise, et plein de projets en tête.
Pour me former à ce métier, j’ai choisi de faire un Bac Pro Horticulture en apprentissage. Je suis actuellement en Terminale. J’ai d’abord fait un stage dans une pépinière, avant d’être engagé en contrat d’apprentissage. Ensuite, j’ai aussi pris part à la création d’une association.
La première fois que j’ai participé aux Worldskills Occitanie, j’étais en seconde de mon Bac Pro Horticulture, et j’ai remporté la médaille de Bronze.
Sur le plan professionnel, les Worldskills m’ont permis de prendre confiance en moi. Sur le plan personnel, j’ai été fier de réussir à me mettre dans une bulle alors que j’étais en présence de beaucoup de monde, de ne pas prêter attention à ce que faisaient les autres candidats et à rester concentré. J’ai été fier de moi, mais aussi de mon entourage, qui m’a beaucoup soutenu.
Je travaille huit heures par jour et j’ai différentes tâches à accomplir (bouturage, rempotage, semis…). Je travaille aussi bien dehors que dans les serres, aussi bien sous la pluie que sous le soleil. Je travaille aujourd’hui dans une entreprise familiale et je suis beaucoup en lien avec la clientèle. Je me considère comme très professionnel, j’aime partager ma passion et mes connaissances avec le public.
Pour faire ce métier, le plus important selon moi est de de pas avoir peur de se salir les mains, au sens propre ! Et surtout, il faut être passionné car le travail peut parfois être dur.
Avant de commencer à travailler dans l’horticulture, je n’avais pas de clichés particuliers sur le métier, mais je dirais que ce qui m’a le plus surpris au début, ce sont les noms latins à perte de vue !
C’est un métier très physique et, si on devient son propre patron, comme j’aimerais l’être plus tard il n’y a pas de jour de repos. Mais c’est un métier formidable, en lien très fort avec la nature, utile pour la planète et pour l’être humain.